Analyse du discours final de La Vague .


Le vrai-faux discours
Devant un amphithéâtre bondé, Wenger se lance dans une diatribe aux accents fascistes…sous les applaudissements de l’Assemblée. Tout y passe : l’économie, l’image de l’Allemagne moribonde qu’il faut sauver du naufrage ainsi que la figure du traître et le sort qu’on lui réserve. C’est sous des huées qu’un traître est amené sur l’estrade par des bras comparables à ceux d’une milice. Ce traître n’est autre qu’un élève qui, sous l’influence de son amie hostile au système, a pris du recul par rapport à l’expérience et découvre horrifié le visage de ce monstre né des eaux de la Vague. Sur le sort du traître, le chef se prononce pour sentence exemplaire. Mais jusqu’où les membres du groupe iraient-ils ? Jusqu’à le tuer pour éliminer l’Ennemi ? N’est-ce pas là que l’on comprend la nature du groupe tout droit sorti du laboratoire de la semaine thématique ?
La dissolution est alors annoncée. La preuve par l’exemple vient d’être donnée qu’un mouvement en de nombreux points semblables au mouvement nazi pouvait de nouveau émerger aujourd’hui, malgré une jeunesse consciente de son Histoire. Mais la dissolution ce n’est pas seulement la fin du jeu ; c’est aussi l’effondrement d’un univers pour certains. Ceux qui croyaient en l’avenir de leur mouvement, ceux qui en constituent les pierres angulaires, les plus faibles mais aussi ceux qui, plus généralement, avaient trouvé des repères qu’ils ne obtenaient pas ailleurs.


Une fin apothéotique
Tim, l’un des déçus de l’arrêt du mouvement, celui pour qui le mouvement confère du sens à son existence, prend une arme et menace Wenger. Sous les colibets d’un de ses camarades un premier coup est tiré et blesse celui-ci. Une fois de plus Wenger fait preuve de professionnalisme et tente de raisonner ce garçon désenchanté. Mais les propos rationnels restent sans effet. Il faudra, pour lui faire baisser l’arme, revenir un court instant dans le mythe de la Vague : « on ne tire pas sur son leader sous peine de voir le mouvement qu’il incarne s’effondrer… » Les arguments cette fois font mouche. Cependant, le constat d’échec est insupportable au jeune garçon qui retourne finalement l’arme contre lui.
Fin de l’histoire. Le professeur, responsable de cette aventure, est emmené par la Police.

Un film à thèse:
Ce film soutient la thèse, jugée alarmiste par certains, selon laquelle il existe un risque de voir renaître une forme de dictature fasciste dans nos pays démocratiques et soucieux de ne pas oublier l’Histoire. Les ressorts de fabrication de groupuscules autocratiques sont hélas les mêmes, à peu de chose près.

Conclusion:
Le thème de la dictature et du nazisme reste malheureusement encore un problème. "La Vague" enregistré à l'origine par Morton Rhue je crois doit rester une lecture obligatoire dans toutes les écoles. Que l'acte était dans le film et dans le livre du film maintenant déménagé en Allemagne, je pense un peu discutable, car il est tellement mieux intégrés dans l'environnement, mais d'autre part aussi l'effet Aha que ce n'est pas juste un clin d'oeil à notre passé, peut se produire, mais aussi dans d'autres pays une perte de temps.
Pour déplacer l'intrigue du nouveau film des Etats-Unis dans le milieu des années soixante Allemagne moderne dans le troisième millénaire, c'était une sage décision, car nous sommes juste si vous pouvez vous mettre dedans.
Les principaux changements par l'histoire vraie et la première (courte) du film:
Le film se termine sanglante, dans l'original, l'expérience a pris fin sans violence - on peut le supposer, cependant, que les blessures et les cicatrices restent internes.
L'outsider Robert le modèle est conservé dans le personnage de Tim, le problème de l'extérieur sera étendu - par Sinan, les étrangers, Kevin, l'agressivité, Lisa, la timide, sans un ami, et Marco, qui vient de relations brisées, même Wenger même au sein de son collège d'élite joue un rôle mineur - étant donné sa seconde chance et des Sports ses soi-disant «mineurs» et de l'histoire (et l'on sait combien ils sont importants en termes d'une éducation intégrale des enfants et des adolescents).
L'équipe de football des pièces originales à la boule de film de la plage, l'entraîneur Rainer Wenger lui-même, le match décisif contre une école voisine gagne dans le film en plus important pour la vague comme lors du match à la violence par les membres arbre et une manifestation de la ' résistance »se produit.
Ce n'est qu'après un étudiant expériences violence juive, parce qu'il n'a pas relié à la vague , Ross se rend compte du danger de ses actions. Comme il est également le directeur, poussé par sa femme et par Laurie et David, qui est maintenant tolérée à nouveau, il se rend compte qu'il doit abandonner l'expérience. Il fonctionne trop bien.
Le professeur d'histoire utilise une convocation de l'Assemblée générale du mouvement qui est devenu leur réalité et à l'origine impossible tenu fasciste type de spectacle - au lieu de la réponse attendu . 


Par Thomas Silva et Marjorie Gillio .  

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